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La consultation pré-conceptionnelle

 "La consultation pré-conceptionnelle reste peu réalisée en France, sauf cas de désir de grossessse chez les femmes ayant une pathologie sévère...

Si l'on attend que la grossesse soit diagnostiquée, il est souvent trop tard pour intervenir préventivement."

Le rendez-vous à ne surtout pas rater :

La période pré-conceptuelle c'est à dire dès le désir d'enfant...

 

Idéalement , en prévention d'une conception, j'acceuil le couple en désir de grossese en consultation préventive.

Si  en l'absence de consultation préventive ça sera en consultation précoce il faut intervenir le plus tôt possible au cours de la grossesse.

 

 

 

Depuis la nuit des temps, la grossesse a été considérée comme un phénomène normal de la vie des femmes. La plupart du temps, aucune mesure particulière n’était considérée comme indispensable, excepté peut être une réduction des efforts physiques qui auraient pu être à l’origine de fausses couches. Durant cette période de vie, la femme était tout de même entourée de beaucoup d’attention.

 

Aujourd’hui, dans nos milieux, dits civilisés et modernes, de nombreuses carences sont apparues sur le plan nutritionnel, à la fois dues à notre mode d’alimentation et à notre sédentarité et à la fois à la pollution toujours croissante.

 

L’accompagnement nutritionnel souhaitable de la grossesse nécessite de prendre en compte les processus épigénétiques.

 

Les processus épigénétiques vont modifier l’expression des gènes, notamment par un mécanisme particulier : la méthylation de l’ADN, c’est-à-dire l’adjonction de petites molécules, les méthyles, directement sur l’ADN et sur la chromatine qui l’entoure. Ils ne modifient en rien le code génétique.

 

Ces groupements méthyles qui viennent se fixer sur l’ADN et la chromatine, fonctionnent comme des interrupteurs qui ont le pouvoir d’empêcher nos gènes de s'exprimer.

 

Les processus de méthylation sont particulièrement actifs :

 

  • les 2 mois avant la fécondation, au niveau de l’ovule et du spermatozoïde.

  • les 2 mois après la fécondation, jusqu’au stade embryonnaire de blastocyste.

 

Ils se poursuivent de manière moins intense, pendant tout le reste de la grossesse.

 

Quand consulter ?

 

  • Lors d'un arrêt de contraception

  • Pour un couple ayant des difficultés de procréation

  • Pour les femmes voulant perdre du poids avant la grossesse et ne prenant pas de contraception

  • Pour les femmes en début de grossesse voulant être suivie en nutrition.

Les objectifs de la consultation :

 

  • Pour la mère : une forme physique et psychique

  • Pour le foetus : un développement harmonieux

  • Pour le future adulte : en prévention de certaines maladies

 

Apports nutritionnels indispensables, spécifiques à la grossesse :

 

Ces apports doivent couvrir les besoins de la mère et du fœtus.

  • Besoins de la mère :

    • Vitamine D, Zinc et Calcium, pour prévenir l’HTA gravidique et diminuer les risques d’éclampsie.

    • Vitamine  B9 pour réduire les risques d’avortement spontané et de décollement placentaire.

 

  • Besoins du fœtus :

    • Vitamine D  favorisant l’ossification, la multiplication et la maturation du système immunitaire.

    • Les folates : Vitamines B6 et B12, diminuant les risques de malformations (70%) : anomalies de fermeture du tube neural et autres anomalies du développement.

    • DHA, indispensable au développement du système nerveux central, particulièrement les fonctions intellectuelles, motrices et à celui de la rétine.

 

Apports nutritionnels particuliers concernant le Fer et l’Iode :

 

Aucun apport, ni en Fer ni en Iode ne devrait être apporté sans avoir au préalable fait au minimum un dosage sanguin de la Ferritine et un dosage urinaire de l’Iodurie du matin.

 

Il nous faut rappeler les effets délétères de ces substances :

  • Effet néfaste d’un excès en fer :

    • Augmentation du stress oxydatif dans la physiologie et physiopathologie des grossesses, d’où :

    • Un risque de diabète ou d’hypertension gravidique, et du fait de ces radicaux libres, des possibilités de dysfonctionnements cellulaires, d’avortements spontanés et une augmentation des risques de malformations.

 

  • Effet néfaste d’un excès en iode :

    • Une surcharge en iode peut entraîner, en particulier chez le prématuré, des troubles sévères de la fonction thyroïdienne.

 

A l’opposé,

  • Un déficit en fer expose à :

    • Une prématurité

    • Une hypotrophie

    • Un retard de développement cérébral

    • Une diminution des futures capacités d’apprentissage

 

  • Déficit en iode expose à :

    • Un risque de fausse couche

    • Un retard intellectuel

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